Le bouturage

Le bouturage

Le bouturage pour avoir des plantes pas chères

Le bouturage est une méthode de multiplication consistant à transplanter une tige de la plante mère dans le sol, de façon à ce qu’elle s’enracine naturellement, et forme alors une nouvelle plante. C'est une méthode de multiplication des plantes qui est gratuite ! Il suffit d'avoir des mains vertes et un peu de savoir-faire..

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Comment bouturer ?

La bouture herbacée se fait en mai-juin : prenez une pousse de la saison précédente (d’environ 15cm de long), et faites lui une entaille d’1mm juste en dessous d’un nœud ou d’un bourgeon.Effeuillez la tige, mais attention, n’ayant plus de racines pour s’hydrater, veillez à lui laisser 3 à 5 paires de feuilles.

Remplissez ensuite un pot avec du terreau. Préférez un pot en terre cuite qui emmagasine et conserve la chaleur. Puis enterrez-y votre tige par la partie entaillée.Disposez votre pot dans un endroit suffisamment lumineux, chaud et humide. Idéalement, mettez le dans une miniserre à 18-24°C.

Important : vous pouvez retirer le bourgeon en haut de tige, pour éviter que celui-ci ne fasse concurrence à la croissance des racines.

La bouture semi-ligneuse et ligneuse, bouture semi-aoûtée ou aoûtée, bouture à bois sec, se pratique en juillet-août pour la première, et de septembre à décembre pour la seconde. On coupe une pousse de l'année juste sous un noeud. Supprimez les feuilles inférieures.

Entaillez la base sur 3 à 4 cm et plantez dans un pot contenant un mélange de tourbe et de sable (ou perlite). Mettez le pot dans une miniserre à 21°C ou, pour les boutures ligneuses, sous chassis froid. 

Le bouturage à l’étouffée consiste à mettre la bouture sous cloche de verre, ou dans une grosse bouteille ou un sac plastique transparent, pour conserver un taux d’humidité proche de 100 %. Il faudra aérer tous les 2 à 3 jours pour éviter le pourrissement. Cette technique permet une reprise plus rapide.

Le bouturage est une technique qui n’est utilisable que sur certaines plantes, comme par exemple le saule ou l’olivier, mais aussi les géraniums, etc.

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  • Boutures semi- aoûtée

    Boutage semi aoûtée

    Bouture semi-aoûtée des arbustes et des plantes ligneuses 

    De très nombreuses plantes peuvent être multipliées par bouturage. En fin d’été, ce sont surtout les arbustes et les plantes ligneuses pour lesquelles la période est la plus propice. A l’inverse des plantes herbacées, les végétaux ligneux sont ceux qui commencent à prendre la consistance du bois. Et si certaines plantes herbacées le demeurent, d’autres se lignifient au cours du mois d’août, c’est pourquoi il est courant de parler également de rameaux aoûtés pour la lignification.

    Quand bouturer les arbustes et les plantes ligneuses ?

    Le bouturage des bourgeons partiellement lignifiés se fait en période active, c'est-à-dire de juillet à septembre mais le moment le plus favorable commence avec la deuxième quinzaine d’août lorsque les végétaux ont un bois semi-aoûté, et s’achève au 15 septembre environ.

    Idéalement, prélevez les tiges de boutures le matin de bonne heure lorsque les tissus des végétaux sont encore remplis d’eau.

    Bouture semi-aoûtée : pour quels arbustes et plantes ligneuses ?

    Les boutures semi-aoûtées concernent le géranium, le thuya, le cyprès, le troène et une quantité d’autres arbustes tels que l’arbre à perruques, l’azalée, le bougainvilliers, le berbéris, la bignone, le camélia, le chèvrefeuille, le chrysanthème, le ciste, la clématite, la cytise, le fuchsia, le fusain, le genévrier, le genêt, l’hibiscus, l’hortensia, le houx, le jasmin d’hiver, le laurier, la lavande, le lilas, le mahonia, le millepertuis, l’œillet, le passiflore, le perovskia, le photinia, le pittosporum, le poinsettia, le pyracantha, le romarin, la santoline, la sauge, le saule, le seringat, le skimmia, la spirée, le sureau, la véronique, la viorne, la vigne vierge, le weigelia…

    Comment faire des boutures semi-aoûtées ?

    Avec un sécateur affuté et bien nettoyé, coupez de jeunes pousses qui sont en train de durcir pour prendre une texture ligneuse : ils se repèrent à leur base dure, de couleur brune, et à leur pointe verte encore tendre. Ces rameaux terminaux bien rigides devront faire 15 à 20 cm de longueur et être coupés 5 mm sous une feuille ou un bourgeon car c’est là que se concentrent les hormones stimulant la production de racines.

    Eliminez l’extrémité tendre ainsi que quelques feuilles du bas, coupez les extrémités des 2 ou 3 feuilles restant en partie basse pour les raccourcir afin de limiter la perte d’eau par transpiration.

    Trempez la base dans une hormone de bouturage naturelle comme l'eau de saule et plantez la partie effeuillée dans un substrat composé à parts égales de sable et de tourbe. Le terreau ne convient pas, il risque de précipiter le pourrissement des boutures avant qu’elles prennent. Car il leur faudra du temps…
     

    Placez les boutures à l’étouffée, c'est-à-dire sous une protection fermée qui maintient un degré hygrométrique élevé, à une chaleur de 18 à 24°C en pleine lumière mais pas en plein soleil : mini-serre non chauffée, cloche, bouteille d’eau minérale coupée, sachet plastique… Veillez à ce qu’aucune partie du végétal ne soit en contact avec la paroi de la protection bien trop humide qui risquerait de faire pourrir la tige.

    Aérez régulièrement pour éviter le développement des pourritures dû au confinement.

    Généralement, il faudra attendre que l’hiver passe pour que des racines se forment. Dès lors, il convient d’aérer de plus en plus fréquemment afin de "sevrer" la plante et qu’elle soit prête à affronter l’air printanier.

    Lorsque les bourgeons gonflent et que de nouvelles feuilles naissent, le printemps est là, il est enfin temps de repiquer ou de rempoter la bouture qui est prise.

  • Quand bouturer

    Quand bouturer

    Quand et comment bouturer ? Techniques et conseils

    Le bouturage constitue la technique de multiplication des végétaux sans doute la plus communément pratiquée, du fait de sa simplicité apparente. En effet, il s’agit de prélever un morceau de plante-mère pour le placer dans les conditions propices à son enracinement afin d’obtenir, in fine, une nouvelle plante qui sera identique au pied maitre : même port, mêmes fleurs, fruits identiques, etc. Selon les plantes, on bouture les tiges, les feuilles, les racines, en tenant compte également des saisons.

    Quand bouturer ?

    La période pour multiplier les plantes par cette technique va dépendre du type de boutures envisagées :

    mai et juin - boutures herbacées d’extrémités grêles et flexibles de tiges non fleuries, portant au moins 3 paires de feuilles : basilic, romarin, lavande, buddléia, géranium, fuchsia, hydrangea, buis, figuier…

    de mi-août à fin septembre - boutures semi-ligneuses et ligneuses (ou semi-aoûtées et aoûtées) de jeunes tiges de l’année, en train de durcir pour prendre une texture ligneuse de bois, en coupant sous un nœud : laurier, lilas, olivier, groseillier à fleurs, rosier, hortensia, lierre… ou en ou coupant avec un talon de 2 cm (morceau d’écorce de la branche qui supporte la tige) : thuya, cyprès, houx, céanothe…

    d’octobre à janvier - boutures de bois sec de jeunes rameaux lignifiés (durcis) tiges de l’année, en train de durcir pour prendre une texture ligneuse de bois : troène, seringat, saule, forsythia, viorne…

    toute l’année avec une préférence pour le printemps et l’été - boutures de feuilles : Kalanchoe, primevère du Cap (Streptocarpus), Peperomia, papyrus (Cyperus), Saintpaulia…

    fin d’hiver et début du printemps - boutures de racines : lupin, pavot, phlox, acanthe, paulownia…

    Comment bouturer ?

    Les boutures de rameaux

    Les boutures herbacées, semi-aoûtées et ligneuses sont ce qu’on appelle des boutures de rameaux ou des boutures, de tiges qui se distinguent par le fait que le prélèvement de tige ne se fait pas au même stade ni à la même période comme on vient de le voir.

    Le prélèvement doit se faire tôt le matin lorsque les tissus sont encore gorgés d’eau, en utilisant un sécateur ou un couteau parfaitement affûtés de façon à faire une coupe nette.

     

    La tige sélectionnée ne doit pas avoir fleuri et la coupure doit se faire juste sous une feuille, un noeud ou un bourgeon puisque la concentration d’hormones est, à cet endroit, la plus importante pour favoriser le développement de racines.

    Il faudra éliminer les feuilles sur le tiers inférieur au moins, étêter juste au-dessus d’un bourgeon et couper une partie des feuilles restantes si elles offrent une grande surface afin de limiter leur transpiration qui entraine la perte d’eau.

    Il n'est pas forcément nécessaire d'enrober votre bouture d'hormones de bouturage surtout si ce sont des produits de synthèse mais vous pouvez en utiliser des naturelles. Enfoncez la bouture dans un godet de terreau humide et tassez autour. Confectionnez une mini-serre avec un sac plastique transparent soutenu par des baguettes afin d’éviter qu’il ne touche la bouture et la fasse pourrir ; c’est ce qu’on appelle une bouture à l’étouffée.

    La chaleur et l’humidité ainsi apportées vous contraindront à aérer régulièrement pour éviter le confinement et l’apparition de pourriture. Placez le godet à la lumière mais pas au soleil direct, à une température de 18 à 23°C environ.

    Avant d’être plantées dans un godet de terreau, les boutures de certaines plantes (saule, impatiens, papyrus…) peuvent être mises dans un verre d’eau en changeant l’eau tous les 3 à 4 jours : des racines vont alors se développer. Avant qu’elles n’atteignent 10 cm, vous planterez les boutures dans du terreau.

    Les boutures de feuilles

    Avec cette technique qui peut se pratiquer quasiment toute l’année puisqu’il faut de la chaleur naturelle ou artificielle, dans tous les cas, la production de bourgeons se fera directement sur la feuille plantée dans un substrat.

    Quelle que soit la technique de bouturage - et plusieurs techniques peuvent convenir à la même plante - la bouture sera prise lorsque des bourgeons se développeront : il faudra alors repiquer ou rempoter, si possible, généralement en attendant le printemps

    Les boutures de racines

    Il s’agit de prélever de jeunes racines vigoureuses mesurant au moins 5mm de diamètre, au cœur de la souche de la plante-mère, en coupant droit du côté proche de la souche et en coupant en biseau à l’autre bout afin de distinguer le sens.

    La longueur de la racine prélevée doit mesurer entre 5 et 12 cm : plus elle est épaisse, moins elle aura besoin d’être longue.

    La racine épaisse sera plantée dans un godet de terreau humide en respectant le sens de la végétation eut égard aux coupe droite ou en biseau. Si la racine est fine, elle sera couchée à plat dans une caissette de terreau, recouverte d’une fine couche de substrat.

     

  • Bouture de feuille

    Bouture de feuille

    Quelles plantes pour le bouturage de feuilles ?

    Les boutures de feuilles sont particulièrement appropriées pour multiplier les plantes grasses telles que Kalanchoe, Sedum, Opuntia, Sempervivum, Echeveria, Crassula… 

    Bien d’autres végétaux réussissent bien avec cette technique. C’est le cas pour les Beaucarnea, Yucca, Begonia, primevère du Cap (Streptocarpus), Peperomia, Orpin, Cryptanthus, papyrus (Cyperus), baquois (Pandanus), Sansevieria, Bromelia vriesia, Saintpaulia…

    Toutes ces plantes ont la particularité d’émettre des racines ou des bourgeons sur le pétiole ou les nervures de leurs feuilles.

    Quand faire des boutures de feuilles ?

    Ces boutures de feuilles peuvent se faire toute l’année sous abri chauffé mais la meilleure période pour réussir des boutures de feuilles est le printemps et l’été car il est impératif d’avoir de la chaleur. En effet, ces boutures échouent en cas d’excès d’humidité, ce sont des boutures qui se font dans un substrat plutôt sec, ce qui est assez logique compte tenu de la nature des plantes concernées.

    A noter des exceptions puisque les papyrus, saintpaulia ou Sansevieria notamment émettent des racines au contact de l’eau.

    Comment faire des boutures de feuilles ?

    Préparez un substrat poreux constitué à parts égales de sable et de terreau, et versez le dans une terrine au fond de laquelle vous aurez déposé une couche de graviers destinés à servir de drain.

    Coupez des feuilles bien développées, bien charnues et parfaitement saines ayant 3 cm de pétiole environ, en les prenant à la base extérieure du pied mère. Concernant les succulentes, vous devrez laisser sécher environ une semaine la cassure avant de planter la feuille.

    Les feuilles très nervurées comme celles du bégonia devront être découpées en fragments présentant au moins un point de jonction entre deux nervures.

     

    Faites un trou avec un stylo ou votre doigt et enfoncez les pétioles jusqu’à la base de la feuille, en biais en tassant bien autour. 

    Arrosez sans excès pour ne pas que le sol soit détrempé. Pour conserver une ambiance confinée à fort taux d’hygrométrie, il est recommandé de recouvrir la terrine d’un sachet plastique transparent et de la placer à 20-22°C sans soleil direct.

    Ce n’est que lorsque vous constaterez les signes d’une reprise que vous pourrez faire des arrosages plus réguliers. 

    Quand des plantules apparaissent à la base de la feuille, vous pourrez envisager le rempotage en godet ou en petit pot mais ne soyez pas trop pressé car il faut que le système racinaire soit suffisamment développé.

    Le mélange dans lequel vous installerez les nouvelles plantes devra être léger : terreau, terre franche fine, compost très décomposé à parts égales en ajoutant un peu de sable.

    Placez les jeunes boutures ainsi rempotées à mi-ombre en les habituant progressivement au soleil.