La littérature

 

La littérature est l'ensemble des oeuvres écrites auxquelles on reconnaît une finalité esthétique

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Le mot littérature vient du terme latin litterae (la lettre comme signe graphique servant à transcrire une langue)qui fait référence à l'ensemble des savoir-faire pour bien écrire et bien lire, dans une dimension esthétique. De ce fait, la littérature est surtout liée à l’art de la grammaire, de la rhétorique et de la poétique. La littérature est évidemment associée aux livres par lesquels les auteurs nous transmettent leurs pensées, mais aussi à d'autres formes de l'expression orale comme le conte, la poésie, la chanson et même le théâtre. L'avènement des technologies numériques, comme Internet, vient cependant transformer le support traditionnel de la littérature et sa nature.
 


Poètes français du XIXe siècle
Source

 

Le mot littérature peut aussi désigner l’ensemble des œuvres qu'une nation a produit, toutes époques et tous genres confondus.

La littérature québécoise regroupe toutes les œuvres qui ont été produites au Québec.


À consulter:
Premières œuvres littéraires
Apprécier des oeuvres littéraires
Les courants littéraires
Prix et distinctions en littérature
La censure au fil du temps
 

LES RÉFÉRENCES

Définition de littérature
Littérature - Wikipédia
Littérature québécoise - Wikipédia

Catégories

  • Premières œuvres littéraires

     

    L'Épopée de Gilgamesh

     

    L’Épopée de Gilgamesh est un récit d’origine sumérienne écrit sur des tablettes d’argile et dont la première version remonte à l’an 2000 avant Jésus-Christ. Ce texte compte parmi les premiers textes littéraires de l'humanité. Avant cette époque, la transmission des récits relevait davantage de la tradition orale, et l'écriture servait, par exemple, à transmettre des informations sommaires sur l'agriculture et sur le troc fait entre paysans.


    Une des tablettes de l'Épopée de Gilgamesh
    Source

    Serments de Strasbourg

     

    Les premiers grands textes de littérature francophone datent du milieu du XIe siècle. Toutefois, l'un des Serments de Strasbourg, écrit en 842, est considéré comme le premier texte écrit en langue romane (ancêtre du français). Ces traités expliquent l'alliance militaire qui a été conclue entre Charles le Chauve et Louis le Germanique, contre leur frère ainé, Lothaire. 

     

    LES RÉFÉRENCES

    Serments de Strasbourg
    Épopée de Gilgamesh

  • Apprécier des œuvres littéraires

     

    L’expression apprécier des œuvres littéraires signifie développer sa capacité à juger de la valeur d’un texte après l’avoir examiné selon certains critères d'appréciation.

    Du primaire au secondaire, on demande aux élèves d’apprécier des œuvres littéraires. Pour y arriver, il faut s'appuyer sur différents critères comme ses goûts en matière de littérature, apprendre à développer un esprit critique par rapport à ses lectures, situer les œuvres les unes par rapport aux autres, interagir avec le texte, etc.

    Le processus d’appréciation se déroule en quatre étapes :

    1. Compréhension
    2. Interprétation
    3. Réaction
    4. Appréciation

    Compréhension

     

    Il y a compréhension lorsqu'on cherche à donner un sens à sa lecture. La compréhension d'une œuvre implique, entre autres, d'être capable d'identifier les personnages et leurs rôles, de dégager l'intrigue, de repérer les thèmes, de dégager les éléments explicites du texte, etc.

    1. Quel est le schéma actanciel?
    2. Quel est le schéma narratif?
    3. Quels sont les thèmes abordés par l'œuvre?
    4. Quelle est la chronologie des événements?
    5. Quel type de narrateur est présent dans l'histoire?
    6. Quels procédés narratifs sont utilisés?
    7. Dans quel genre littéraire s'inscrit l'œuvre?
    8. Quels sont les éléments autour du texte?

    La compréhension d'une œuvre ne devrait pas varier d'une personne à l'autre puisqu'elle fait appel à l'objectivité du lecteur.

    Interprétation

     

    L'interprétation d'une œuvre implique un certain travail intellectuel de la part du lecteur. En effet, lors de cette étape, il faut questionner le texte et émettre des hypothèses afin des créer des liens et de dégager sa propre compréhension de l'œuvre.

    1. Que serait-il arrivé si tel événement n'était pas survenu?
    2. Pourquoi les personnages réagissent-ils de cette façon?
    3. Es-tu d'accord avec les réactions des personnages?
    4. Quels sont les éléments implicites de l'œuvre?
    5. Dans le cas d'une fin ouverte, que crois-tu qu'il va arriver?

     

     

    L'interprétation d'une œuvre varie d'une personne à l'autre puisqu'elle fait appel à la subjectivité du lecteur.

     

    Réaction

     

    L'étape de la réaction permet de s'exprimer par rapport à l'œuvre. C'est le moment de se positionner et de confronter son appréciation de l'œuvre avec celle des autres élèves de la classe.

    1. Quelles émotions as-tu ressenties durant ta lecture?
    2. À quel personnage t'identifies-tu le plus? Pourquoi?
    3. Quelle est ton moment préféré de l'œuvre?
    4. Quelle est ton opinion de l'œuvre?
    5. As-tu aimé la fin? Pourquoi?
    6. Qu'aurais-tu fait à la place du personnage principal?

     

     

    L'étape de la réaction peut se faire de diverses façons: par écrit (dans un texte argumentatif par exemple), à l'oral (dans une présentation de l'oeuvre), dans un débat, etc.

     

    Appréciation

     

    L'étape de l'appréciation englobe les trois premières étapes (compréhension, interprétation, réaction). En somme, c'est la critique que l'on fait de l'œuvre.

    1. As-tu aimé ta lecture?
    2. Recommanderais-tu ce livre?
    3. Ajouterais-tu ce livre à ta bibliothèque personnelle?
    4. L'histoire est-elle originale?
    5. L'histoire est-elle vraisemblable? Crédible?
    6. Certains éléments sont-ils redondants?

    Apprendre à apprécier des oeuvres littéraires peut prendre du temps. Chacun y arrive à son rythme, au fil de ses lectures.

    Porter un jugement critique sur les œuvres lues

     

    Lors de son évaluation, l'enseignant regardera, entre autres, les éléments suivants:

    1. Comment l'élève s'exprime-t-il et communique-t-il à propos des œuvres lues (ex. : utilise-t-il un vocabulaire approprié?).
    2. Identifie-t-il les forces et les faiblesses d’une œuvre en se basant sur des exemples pertinents?
    3. Compare-t-il son œuvre à d’autres, les met-il en relation?
    4. Recommande-t-il ou déconseille-t-il l'œuvre? Explique-t-il pourquoi?
    5. Est-il à l’écoute des opinions des autres? Y réagit-il au besoin? Est-il capable de revoir ou de nuancer son appréciation?

    L'analyse du texte théâtral
    Trucs pour préparer une analyse littéraire (dissertation)

    LES EXERCICES

    Quiz littéraires

    LES RÉFÉRENCES

    Trucs pour l’analyse de textes littéraires
    Progression des apprentissages au primaire, français langue d'enseignement
    Livres ouverts
    Auteurs jeunesses québécois
    Grille d'autoévaluation des stratégies de lecture

  • Critères d'appréciation des œuvres littéraires

     

    Lorsqu'on juge une oeuvre littéraire, cela se fait à partir de critères d'appréciation. Il faut donc être en mesure d'expliquer et de justifier les raisons pour lesquelles on apprécie ou non une histoire ou un roman. Il faut alors​ faire appel à nos connaissances des procédés d'écriture, à nos émotions ressenties, à nos interprétations, à notre bagage culturel, ​etc.

    Voici plusieurs critères d'appréciation: 

    ​​Le réalisme ​Le récit est-il plaisant à lire à cause de son côté vraisemblable ou invraisemblable?
    ​L'originalité du récit ​La fin du récit est-elle surprenante ou trop prévisible? Y a-t-il des éléments qui sortent de l'ordinaire (les thèmes, les personnages, les lieux, l'époque, etc.)?
    ​Le style de l'auteur ​Comment qualifies-tu le style de l'auteur (niveau de langue, type de narrateur, figures de style, ton employé, point de vue du narrateur, différents types de séquences, etc.)?
    ​Les univers narratifs et les thèmes ​Les thèmes (l'amitié, la liberté, l'amour, la politique) sont-ils bien exploités? As-tu aimé les univers narratifs (policier, fantastique, amour, psychologique, etc.) de l'oeuvre?
    ​​​Les personnages ​Les personnages sont-ils intéressants? Est-ce parce qu'ils sont bien présentés, attachants et vraisemblables? Au contraire, les personnages sont-ils ennuyants et tu n'arrives pas à t'attacher à eux?
    ​La compréhension ou la complexité du récit  ​Le récit est-il facile ou difficile à comprendre à cause du vocabulaire, du nombre de personnages, de la chronologie des événements, etc.?
    ​L'intrigue ou le suspense  ​L'intrigue fait-elle en sorte de garder ton attention ou te laisse-t-elle indifférent? Le récit est-il décevant, palpitant, mystérieux?
    ​La présentation de l'objet littéraire ​Le format de l'oeuvre, le résumé de la quatrième de couverture, les images, la division en chapitres, le titre et les sous-titres ont-ils favorisé ton appréciation ou non? 
    ​Les valeurs​ ​Les valeurs (amour, égalité, entraide, etc.) sont-elles bien exploitées dans l'oeuvre?

    ​​​Voici une stratégie pour donner ton opinion à propos d'une oeuvre : 
    1. Tu prends position.
    2. Tu mentionnes le critère sur lequel tu appuies ton jugement.
    3. Tu justifies ton appréciation en élaborant ta réponse et en donnant des exemples s'il y a lieu. ​

    Voici un exemple de réponse d'appréciation critique positive​ :

    J'ai adoré (1) le roman Le Passager de Patrick Senécal / à cause de son intrigue (2).​​/ Elle était présente tout au long de l'histoire et le suspense augmentait chaque fois que je tournais la page. Impuissante, j'assistais à la descente du héros dans l'horreur. Au cours de la lecture, la violence et la peur étaient de plus en plus intenses jusqu'à étouffer le héros et me rendre impatiente de découvrir le dénouement de son cauchemar (3). /​​​

    Voici un exemple de réponse d'appréciation critique négative

    Je n'ai pas apprécié (1) le roman ​Volkswagen blues de Jacques Poulin, / car le style de l'auteur (2) ne m'a pas plu. / En effet, il insérait trop de séquences descriptives qui alourdissaient ma lecture. ​Par exemple, Jacques Poulin décrivait trop minutieusement les lieux que les personnages découvraient au fur et à mesure de leur voyage. J'aurais préféré qu'il ne présente que l'essentiel (3). ​/​​​​​
     

    La ​critique​​
    ​L'analyse littéraire (la dissertation)​
    ​Trucs pour répondre à des questions selon les quatre dimensions de la lecture​

    LES RÉFÉRENCES

    ​Le développement du jugement critique par l'appréciation d'oeuvres littéraires (3e cycle du primaire) - CSSH

  • Les courants littéraires

     

    Un courant littéraire (aussi appelé mouvement littéraire) regroupe des principes, des idées et une vision commune du monde et de la littérature.

    Les auteurs faisant partie d’un même courant littéraire partagent souvent une même vision esthétique et idéologique de l’écriture. L'œuvre d'un auteur peut donc ressembler, d’une certaine manière, à celle d'un autre (tout en préservant des traits spécifiques au style de l’auteur).

    Un courant peut découler d'un autre, mais de manière générale, un courant nait en opposition à un autre qui le précède. De plus, les courants littéraires n'apparaissent pas dans un seul pays ou une seule région. Souvent, ils se répandent sur un continent ou sur plusieurs. La plupart du temps, un courant traverse tous les arts à la fois.

    Les naturalistes, dans leur écriture, mettaient l’accent sur la science, l’observation, la réalité et la nature.

    Voici les principaux courants littéraires :

     

    La naissance et la mort d'un courant littéraire ne sont pas précises. Les années peuvent donc varier selon la source. De plus, un auteur peut avoir créé des œuvres qui s'inscrivent dans des courants littéraires différents.

    L'humanisme (1530 - 1570)

     

    Le mouvement humaniste en littérature met de l’avant l’être humain (l’éducation, la philosophie antique, la suprématie de l’homme sur la nature, etc.) plutôt que les valeurs religieuses, Dieu, les lois, etc.

    Auteurs significatifs : Montaigne (1533-1592), Rabelais (1494-1553).

    La pléiade (1549 - 1570)

     

    Le nom de ce courant provient de la constellation du même nom qui regroupe sept étoiles. Ainsi, le courant est formé de sept poètes, en mutation, qui accordent une grande importance à la musicalité de la langue dans leur écriture. On dit même d’eux qu’ils sont les « serviteurs de la beauté ».

    Auteurs significatifs : Du Bellay (1522-1560) et Ronsard (1524-1585).

    Le baroque (1570 - 1650)

     

    Le nom baroque provient de la langue portugaise et signifie « perle irrégulière ». En effet, durant cette période, le monde est en plein changement. Les écrivains accordent alors une importance à l’illusion, la métamorphose, le désordre (voire le chaos), la complexité, l’instabilité, le bizarre, l’eau, les miroirs, etc. La poésie baroque comporte de multiples figures de style.

    Auteurs significatifs ou œuvres significatives : Saint-Amant (1594-1661), Th. de Viau (1590-1626), Les comédies de Corneille, Cyrano de Bergerac.

    Le classicisme (1650 - 1700)

     

    Le classicisme propose un idéal esthétique et humain. Les auteurs ont un certain gout pour l’analyse, la morale, l’éternité de l’homme, le dépassement de l’individu, la beauté, les vérités universelles, le désir de plaire, la bienséance, la vraisemblance, la simplicité, l’ordre, l’équilibre, le respect des trois unités, etc.

    Auteurs significatifs : Molière (1622-1673), Racine (1639-1699), La Fontaine (1621-1695), Bossuet (1627-1674).

    Les Lumières (1720 - 1770)

     

    Ce mouvement, lié au siècle des Lumières (XVIIIe siècle), met l’accent sur la raison dans le but d’amener l’homme vers le bonheur et le savoir, au détriment des préjugés, des dogmes religieux et de l’intolérance. Ainsi, les auteurs prônent le progrès, l'acquisition de connaissances, l'esprit rationnel (observation, expérience, examen), la science, la tolérance, la liberté, etc.

    Auteurs significatifs : Voltaire (1694-1778), Montesquieu (1689-1755), Rousseau (1717-1778), Diderot (1713-1784).

    Le romantisme (1820 - 1850)

     

    Le courant du romantisme nait en opposition au courant des Lumières et du classicisme. Il remet en question les règles, le gout ainsi que le beau et met l’accent sur le « moi » (individualité), la sensibilité, l’infini, la religion, le passé, la mélancolie, le mal de vivre, les passions, les sentiments intimes, les sentiments amoureux, le rêve, le désir d’évasion, etc. Les récits sont souvent racontés à la première personne.

    Auteurs significatifs : Chateaubriand (1768-1848), Lamartine (1790-1869), Musset (1810-1857), Hugo (1802-1885).

    Le réalisme (1830 - 1890)

     

    Le réalisme s’oppose au romantisme. Les auteurs s’inscrivant dans ce courant veulent faire de la littérature un reflet de la société. Ils limitent donc le plus possible la différence entre l'histoire qu'ils racontent et la réalité. Ils mettent l’accent sur l’importance des classes moyennes, ouvrières et bourgeoises, le déclin de la noblesse (ex. : la monarchie) ainsi que le contexte social et historique. Les auteurs font aussi référence à certaines connaissances scientifiques (en lien avec le courant naturaliste).

    Auteurs significatifs : Stendhal (1783-1842), Balzac (1799-1850), Flaubert (1821-1880).

    Le naturalisme (1830 - 1890)

     

    Le naturalisme est un courant littéraire qui a été grandement influencé par la science, la médecine expérimentale et la psychiatrie (qui en était à ses débuts). L’écriture est donc plus réaliste. Les auteurs se servent de leur roman pour expérimenter ce qui détermine un individu ou un groupe socialement et biologiquement. La psychologie des personnages est donc très importante.

    Auteurs significatifs : Zola (1840-1902), Maupassant (1850-1893).

    Le symbolisme (1857 - 1900)

     

    Ce courant est né en opposition au naturalisme. Les auteurs préconisent les sensations, la mythologie, les légendes médiévales, les textes bibliques, les révélations, etc. Ils suggèrent davantage (subjectivité) les choses qu’ils ne les nomment ou les décrivent.

    Auteurs significatifs : Verlaine (1844-1896), Rimbaud (1854-1891), Mallarmé (1842-1898).

    Le Parnasse (1866 - 1876)

     

    Le Parnasse nait en réaction au romantisme. En effet, les auteurs s’inscrivant dans ce courant considèrent les épanchements romantiques comme étant excessifs. Ils traitent l’écriture comme une peinture en harmonisant les couleurs et les effets stylistiques. Les œuvres doivent absolument faire montre de beauté, c’est « l’art pour l’art »! La description, la nature, l’archéologie et l’Antiquité jouent un rôle important.

    Auteurs significatifs : Leconte de Lisle (1818-1894), Th. Gautier (1811-1872), Hérédia (1842-1905).

    Le dada (1916 - 1923)

     

    Ayant existé pendant la Première Guerre mondiale, le courant dada, ou dadaïsme, a anéanti toutes conventions/contraintes idéologiques et esthétiques. Les auteurs ont rejeté la raison, la logique, les conventions et les traditions. Cette façon de faire s’est répétée par la suite dans l’histoire littéraire. Les dadaïstes se voulaient très engagés politiquement, irrespectueux, méprisants, provocateurs et extravagants. Ils recherchaient la liberté d’expression à tout prix et avaient pour but de faire réfléchir les lecteurs sur la société.

    Auteurs significatifs : Aragon (1897-1982), Breton (1896-1966), Eluard (1895-1952).

    Le surréalisme (1920 - 1940)

     

    Né au sortir de la Première Guerre mondiale, le surréalisme découle du courant dada. Les auteurs repoussent les limites de la création en se servant de l’art pour des fins libératrices, révolutionnaires et politiques. Ils s’opposent vertement au rationalisme. Ils explorent les thèmes de la révolte, de l’urbanité, des rencontres insolites, des rêves, de l’imagination, des femmes, de l’amour fou, de l’inconscient, du hasard, etc.

    Auteurs significatifs : Breton (1896-1966), Eluard (1895-1952), Aragon (1897-1982), Desnos (1900-1945), Péret (1899-1959).

    L'absurde (1938-1960)

     

    Issu de l’existentialisme en philosophie, les auteurs de ce courant abordent surtout l’absurdité de la condition humaine, l'incohérence, la répétition, l’étrangeté, la solitude, le non-sens, l’inconscient et l’insignifiance. Ils refusent le réalisme, la psychologie et les structures traditionnelles de l'art.

    Auteurs significatifs : Sartre (1905-1980), Camus (1913-1960), Ionesco (1912-1994), Beckett (1906-1989).

    Le Nouveau Roman (1950-1970)

     

    Ce courant regroupe des auteurs surtout publiés dans une même maison d’édition (Les Éditions de Minuit). Après la Seconde Guerre mondiale, les auteurs étaient désillusionnés par l’homme et ses capacités destructrices. C’est pourquoi ils refusèrent toutes règles, principes, visions, etc. que la littérature avait explorés jusque-là. Par exemple, certains ont remis en question, voire supprimé, la notion de personnage. Ainsi, leurs personnages n’avaient pas de nom, étaient désignés par une lettre ou par un pronom personnel. Dans d'autres cas, c'est la chronologie des évènements qui a été abolie. Le nouveau roman met l’accent sur les procédés de narration, les descriptions, la précision, les monologues intérieurs, les lieux, les objets, etc.

    Auteurs significatifs : Robbe-Grillet (1922-2008), Butor (1926-2016), Sarraute (1900-1999), Claude Simon (1913-2005).

    LES RÉFÉRENCES

    Les mouvements littéraires
    Les mouvements littéraires (2)
    Tableau récapitulatif des courants littéraires et leurs principaux auteurs
    Dada
    Symbolisme
    Humanisme et Renaissance

  • Prix et distinctions en littérature

    Prix Nobel de littérature

     

    En 1896, le chimiste suédois Alfred Nobel demande, dans son testament, à ce que sa fortune serve à créer les prix Nobel. Le prix est attribué à une œuvre qui «a rendu de grands services à l'humanité» et «a fait preuve d'un puissant idéal». Ainsi, en 1901, le premier lauréat du prix Nobel de littérature fut le poète français Sully Prudhomme. Winston Churchill, Ernest Hemingway, Albert Camus, John Steinbeck et Jean-Paul Sartre (qui a refusé le prix) figurent parmi les lauréats les plus connus.

    Autres prix en littérature

     

    Au Canada, plusieurs concours littéraires ont cours chaque année. En voici quelques-uns:

    Prix de la nouvelle - Radio-Canada
    Prix de poésie - Radio-Canada
    Prix du récit - Radio-Canada
    Grand prix littéraire - Archambault
    Prix littéraire du Gouverneur général du Canada
    Ordre national du Québec
    Prix Goncourt - Académie Goncourt​​​​

    Quelques exemples de récipiendaires

     

    L'Ordre national du Québec (2014): Georges-Hébert Germain, Dany Laferrière, Denis Vaugeois.
    Prix littéraire du Gouverneur général du Canada (2013): Eleanor Catton, Katherena Vermette, Nicolas Billon, Sandra Djwa, Teresa Toten, Matt James, Donald Winkler, Stéphanie Pelletier, René Lapierre, Fanny Britt, Yvon Rivard, Geneviève Mativat, Isabelle Arsenault, Sophie Voillot.

    LES RÉFÉRENCES

    Prix Nobel de littérature
    Récipiendaire Ordre national du Québec