Serre Souterraines

Catégories

  • Lampe de serre

    Lampe de serre

    Types de lampe de serre

    Il existe trois lampes de serre différentes, présentant toutes des avantages différents pour votre jardin intérieur. Les éclairages à DEL et fluorescent offrent une lumière à spectre continu, qui consiste en un équilibre de lumière froide et chaude simulant le spectre solaire naturel, mais chaque type comporte des fonctionnalités différentes que nous vous présenterons afin que vous puissiez choisir l’éclairage le plus approprié pour votre espace.

    Lampes de serre à DEL

    Les lampes de serre à DEL consomment environ la moitié moins de courant que les ampoules classiques et durent près de cinq fois plus longtemps. Elles dégagent aussi considérablement moins de chaleur, donc elles ne risquent pas de brûler vos plantes. Les lumières à DEL sont un excellent choix pour les semis, les plantes feuillues, les herbes et les plantes grasses. On les trouve donc dans les meilleures lampes pour la culture de plantes à l’intérieur.

    Lampes de serre fluorescentes

    Bien qu’elles ne soient pas aussi éco-énergétiques que les ampoules à DEL, les lampes de serre fluorescentes pour plantes intérieures demeurent un excellent choix pour les semis, les plantes feuillues, les herbes et les plantes grasses, et elles demeurent largement utilisées. Les ampoules fluorescentes T12 diffusent la bonne quantité de lumière pour les semis. Les lampes fluorescentes T8 dégagent une plus grande luminosité, ce qui convient mieux aux plantes matures. Les ampoules fluorescentes T5 à haute efficacité sont si brillantes qu’une seule T5 peut illuminer autant que deux ampoules traditionnelles.

    Il faut aux plantes plus ou moins 6 heures d’obscurité chaque jour pour une croissance appropriée. Veillez donc à éteindre les lumières au besoin. Vous pouvez aussi utiliser une minuterie pour contrôler vos lampes de serre afin de ne pas avoir à être à la maison pour les éteindre.

    Les graines croissent mieux dans un milieu chaud, donc procurez-vous une nappe chauffante pour garder la température du terreau élevée, entre 16 et 27 degrés Celsius.

    Vérifiez chaque jour le niveau de l’eau pour vous assurer que le terreau est humide mais pas détrempé. Assurez-vous de ne pas surarroser.

    Fertilisez vos plantes avec un engrais biologique aux deux semaines et veillez à en faire la rotation pour une absorption de lumière uniforme.    

    Lampe de serre

     

  • Les mycorhizes

     

    On utilise le terme ‘’Mycorhize’’ pour designer la relation symbiotique (bénéfique aux deux participants) entre les champignons mycorhiziens et le système racinaire d’une plante.

    Le champignon et la plante se développent ensemble, se renforçant  mutuellement, sans jamais se nuire.

    Le champignon prolonge le système racinaire de la plante, lui fournissant ainsi plus d’eau et de nutriments et rendant le phosphore présent dans le sol plus accessible. La plante est donc plus forte, plus résistante aux stress, à la sécheresse et aux attaques d’insectes et de maladies.

    La plante, quant à elle,  lui fournit en retour les sucres dont il a besoin pour bien se développer.

    Il est donc avantageux d’ajouter les champignons mycorhiziens appropriés lors de la transplantation ou la plantation de végétaux.

    Ils  s’associent à plus de 90 % d’espèces végétales sauf les orchidées et les éricacées (bleuets, azalées, rhododendrons) qui ne sont pas colonisées par les souches de mycorhizes disponibles sur le marché présentement.

    Appliquez votre produit MYKE® directement sur le système racinaire, ou le plus près possible des racines lors de la plantation,  transplantation ou semis.

    Les champignons mycorhiziens sont viables pendant un maximum de deux ans, s’ils sont entreposés dans un endroit sec et tempéré, à l’abri du gel et de la chaleur intense, et à une température variant entre 4 et 20°C.

    C’est essentiel pour la survie des mycorhizes.

    Les mycorhizes améliorant  déjà l’absorption du phosphore par les plantes, il n’est pas utile d’en appliquer. Utilisez donc des engrais dont le chiffre du milieu (P) est inférieur à 12 (par exemple, du 5-3-8).

    Voici les types de mycorhizes disponibles:

    Mycorhizes

  • Partir vos semis

     

    Réaliser vos propres semis est une opération simple et agréable. Sans compter que lorsque les pousses commencent à poindre, vous ressentez la satisfaction du travail bien fait et le plaisir d’avoir, devant vous, une parcelle d’été. Que du bonheur!

    Bon à savoir : n’importe quel contenant stérilisé peut convenir aux semis. Cependant, il existe des contenants spécifiquement conçus pour cette opération. Les caissettes avec différentes unités sont idéales pour les semences très fines, tandis que les pots individuels sont parfaits pour les plus grosses graines. Si vous souhaitez produire des cucurbitacées – concombres, citrouilles, courges, par exemple – les godets et les pastilles de tourbe sont d’un grand secours parce qu’on peut transplanter les plants avec le godet, sans endommager les racines.

    Pour démarrer vos semis, vous aurez besoin de…

    Semences

    Plateau à semis avec divisions et pots de tourbe, selon les espèces

    Dôme de plastique

    Terreau artificiel

    Eau

    Étiquettes d’identification

    Vaporisateur

    Tubes fluorescents pour l’éclairage

    Étape 1 : Remplissez

    Humectez le terreau artificiel avant de remplir vos contenants.

    Remplissez les contenants avec le terreau. Tassez-le légèrement pour en égaliser la surface.

    Étape 2 : Semez

    Faites tremper dans l’eau les grosses semences pendant plusieurs heures, jusqu’à ce qu’elles soient gonflées. Le trempage n’est pas nécessaire pour les semences très fines ou petites.

    Répartissez les semences dans le plateau. Vous n’avez pas besoin de recouvrir les semences très fines. Les autres semences doivent être recouvertes d’une épaisseur de terreau ou de vermiculite qui correspond à environ 2 fois leur grosseur.

    Tassez légèrement puis arrosez sans détremper.

    Étiquetez vos semis en inscrivant le numéro du sachet et la date à laquelle vous avez semé.

    Étape 3 : Favorisez la germination

    Recouvrez le plateau d’un dôme de plastique transparent.

    Placez vos semis dans un endroit chaud ou sous l’éclairage artificiel. La chaleur accélère la germination.

    Lorsque les plantules apparaissent, retirez le dôme et placez le tout à un endroit bien éclairé et aéré.

    Vos semis ne doivent pas sécher. Vaporisez-les avec de l’eau régulièrement.

    Étape 4 : Repiquez

    Lorsque les plantules présentent 2 vraies feuilles, il est temps de les repiquer dans des plateaux dont les cellules sont plus grandes. Manipulez les pousses par les feuilles; leurs racines sont si fines qu’elles se brisent facilement.

    Tassez légèrement le terreau autour de la base du plant. Arrosez.

    Entreposez les plans nouvellement repiqués dans un lieu ombragé pendant quelques jours.

    Étape 5 : Assurez le développement des plants

    Les plants croissent mieux lorsque la température ambiante est de 22 °C le jour et de 18 °C la nuit.

    Pour renforcer les plants, arrosez-les régulièrement. Laissez sécher la surface du sol entre les arrosages. Trop d’humidité est souvent la cause de maladies.

    Fertilisez avec un engrais 20-20-20.

    Étape 6 : Transplantez

    Certains plants doivent être transplantés dans des pots plus grands avant d’être exposés à l’extérieur. C’est le cas des géraniums.

    Avant la transplantation de vos plants dans le jardin ou dans la cour, exposez-les graduellement à des températures plus fraîches pour qu’ils s’y habituent.

    Une fois que les plants sont transplantés à l’extérieur, gardez-les à un endroit ombragé, en leur donnant un peu plus chaque jour des périodes d’ensoleillement.

    La température idéale pour les transplanter : une journée fraîche et peu nuageuse.

    La variété, la marque de la semence et le numéro de sachet, s’il y a lieu

    La date à laquelle vous l’avez semée

    Le temps de germination

    N’oubliez pas d’étiqueter vos semis!

    Reconnaître les variétés en observant les jeunes pousses? Impossible! C’est pourquoi un étiquetage adéquat vous permettra de jeter un œil sur l’évolution de vos semis et de vérifier que leur développement suit son cours normal. Sur les étiquettes, indiquez :

    Cultiver vos propres semis vous donnera à coup sûr le bonheur d’anticiper le retour de la belle saison et de déjouer les aléas de notre climat. Même si l’opération est toute simple, demandez aux conseillers de votre jardinerie de vous guider et de vous proposer des produits, du matériel et des variétés de semences. Tout pour démarrer la saison de jardinage du bon pied, quoi!

  • Le compagnonnage

    Myke companion planting guide gardening

    Compagnonnage au potager

     

    L'idée derrière le compagnonnage est de fournir le meilleur environnement possible aux légumes que vous cultivez. Comme vous le verrez dans ce guide de plantation, certaines plantes attirent les insectes bénéfiques, comme les pollinisateurs, ou préviennent la croissance d'herbes indésirables.

    Il existe aussi des plantes qui peuvent nuire à leurs voisines ou inhiber leur croissance.

     

    Haricots :

    Bon compagnons : Chou, Carottes, Chou-fleur, Concombre, Maïs, Persil, Pomme de terre, Sauge

    Mauvais compagnons : Ail, Oignon, Ciboulette

     

    Betteraves :

    Bon compagnons : Brocoli, Chou, Chou-fleur, Laitue, Oignon, Pomme de terre, Sauge

    Mauvais compagnon : Tomates

     

    Brocoli :

    Bon compagnons : Betterave, Carottes, Concombre, Haricots, Pomme de terre

    Mauvais compagnons : Fraise, Piment, Tomates

     

    Chou :

    Bon compagnons : Betterave, Céleri, Haricots, Laitue, Oignon, Pois, Pomme de terre, Épinards

    Mauvais compagnons : Ail, Fraise

     

    Carottes :

    Bon compagnons : Concombre, Haricots, Laitue, Oignon, Pois, Radis, Sauge, Tomates

    Mauvais compagnon : Persil

     

    Chou-fleur :

    Bon compagnons : Betterave, Céleri, Concombre, Haricots, Pomme de terre, Tomates

    Mauvais compagnon : Fraise

     

    Céleri :

    Bon compagnons : Chou, Chou-fleur, Pois, Tomates

    Mauvais compagnon : Pomme de terre

     

    Ciboulette :

    Bon compagnons : Asperge, Carottes, Fraise, Tomates

    Mauvais compagnons : Haricots, Pois

     

    Maïs :

    Bon compagnons : Concombre, Haricots, Pois, Pomme de terre, Radis, Zucchini

    Mauvais compagnon : Tomates

     

    Concombres :

    Bon compagnons : Basilic, Chou, Carottes, Chou-fleur, Haricots, Laitue, Maïs, Pois, Radis

    Mauvais compagnons : Pomme de terre, Sauge

     

    Ail :

    Bon compagnons : Chou, Tomates

    Mauvais compagnons : Haricots, Pois

     

    Kale :

    Bon compagnons : Chou, Concombre, Oignon, Pomme de terre, Épinards

    Mauvais compagnon : Fraise

     

    Laitue :

    Bon compagnons : Betterave, Carottes, Chou, Concombre, Fraise, Oignon, Radis

    Mauvais compagnon : Persil

     

    Oignons :

    Bon compagnons : Betterave, Carottes, Chou, Épinards, Fraise, Laitue, Panais, Persil

    Mauvais compagnons : Haricots, Pois

     

    Persil :

    Bon compagnons : Asperge, Ciboulette, Maïs, Oignon, Tomates

    Mauvais compagnon : Laitue

     

    Panais :

    Bon compagnons : Ciboulette, Haricots, Maïs, Oignon, Pomme de terre, Radis

    Mauvais compagnons : Carottes, Céleri

     

    Piments :

    Bon compagnons : Basilic, Coriandre, Haricots, Oignon, Persil, Tomates

     

    Pommes de terre :

    Bon compagnons : Basilic, Betteraves, Brocoli, Chou, Chou-fleur, Haricots, Maïs, Pois

    Mauvais compagnons : Céleri, Concombre, Tomates

     

    Radis :

    Bon compagnons : Carottes, Concombre, Laitue, Maïs, Pois

     

    Sauge :

    Bon compagnons : Chou, Fraise, Haricots, Pois, Tomates

    Mauvais compagnon : Concombre

     

    Épinards :

    Bon compagnons : Céleri, Chou-fleur, Fraise, Pois

     

    Tomates :

    Bon compagnons : Basilic, Carottes, Céleri, Ciboulette, Oignon, Persil, Piments

    Mauvais compagnons : Betteraves, Maïs, Pomme de terre

     

    Navet :

    Bon compagnons : Pois, Oignon

    Mauvais compagnon : Pomme de terre

  • Perlite- En Horticulture

    Perlite definition

    Roche d'origine volcanique, la perlite possède la propriété de prendre de l'expansion après broyage et cuisson. Lorsque chauffée elle peut dilater de quatre à vingt fois en volume.

    Lors de la dilatation, les particules de perlite forment des granules blancs qui présentent de minuscules cavités ou pores. Ces pores de surface peuvent retenir l’humidité nécessaire aux racines des plantes et, par leur forme, laissent des passages d’air dans la base d’une culture établissant ainsi une aération optimale. Sa couleur peut varier du blanc os à gris.

    CARACTÉRISTIQUES

    Améliore le drainage des sols lourds

    Ingrédient pour terreaux d’empotage

    Inodore

    Mélange avec tourbes

    Amendement de sol naturel pour: pelouses, jardins et plantes

    Facilite la circulation de l’air

    PH neutre

     

     

    Perlite

     

     La perlite est une pierre volcanique dans la famille des siliceux amorphes et se 
    dilate lorsqu’elle est chauffée à des températures variant de 900 à 1 100 degrés 
    Celsius. Ce minerai industriel est principalement utilisé dans l’industrie de la 
    construction, de l’isolation, de la filtration et de l’horticulture. La perlite est 
    neutre et ne contient pas de nutriments, n’a aucune action tampon ni capacité 
    d’échange cationique et ne dégage pas d’odeur. 
    .2 La faible densité et la texture poreuse de la perlite expansée combinées à une 
    faible conductivité thermale, une capacité d’insonorisation remarquable et des 
    propriétés chimiques neutres expliquent son utilisation répandue et sa valeur 
    commerciale dans trois grands secteurs: la construction, l’horticulture et les 
    applications industrielles.

     

    Usage en horticulture 
    .1 En horticulture, la perlite est utilisée mondialement dans les mélanges de terre où 
    elle fournit l’aération au sol et la rétention d’humidité optimale afin de maximiser 
    la poussée des plantes. Des études ont de plus démontré des résultats très positifs 
    lorsque la perlite est utilisée dans les systèmes hydroponiques.
    .2 D’autres points favorables incluant un pH neutre, une stérilité ainsi qu’une 
    absence de mauvaises herbes et un poids léger favorisent la culture en réservoirs 
    et bacs floraux. 
    .3 Les usages en horticulture comprennent également les pesticides, herbicides, 
    fertilisants et l’enracinement de plantes. La perlite sert autant au jardinier amateur 
    qu’aux tourbières commerciales ou en serres et dans les mélanges de terre pour 
    plantes d’intérieur. 
    1.5 Usages industriels 
    .1 Les applications industrielles de la perlite sont des plus diverses. En passant par 
    le remplissage performant pour les plastiques, aux puits géothermiques, d’agent 
    de filtration dans l’industrie pharmaceutique, alimentaire (jus, bière, huile 
    végétale hydrogénée), produits chimiques, usine de filtration municipale et 
    piscine.
    .2 La perlite est également utilisée comme agent abrasif dans les savons, nettoyants 
    et polissant, comme réfractaire dans les briques et tuiles et comme isolant de 
    tuyaux.
    1.6 Principaux domaines d’utilisation 
    .1 Horticulture;
    .2 Agent hydrophobe;
    .3 Agent abrasif;
    .4 Agent absorbant;
    .5 Agent de remplissage;
    .6 Traitement de puits de pétrole;
    .7 Agrégat léger en construction;
    .8 Litière;

    .9 Cryogénie;
    .10 Agent d’isolation thermale et contre le feu;
    .11 Agent de filtration dans différentes industries;
    .12 La perlite s’avère très efficace dans plusieurs applications industrielles. Perlite 
    Canada Inc. peut vous fournir un produit de qualité supérieure en tout temps et 
    en rencontrant vos spécifications exactes.
    2. DONNÉES SUR LES CONSIGNES DE SÉCURITÉ POUR LA PERLITE 
    2.1 Inhalation
    .1 Les poussières de perlite causées par les manipulations ou l’expansion peuvent 
    causer des symptômes embêtants semblables à ceux des poussières nuisibles et 
    ce incluant de la toux, du reniflement, de l’éternuement ainsi que de mineures 
    irritations respiratoires. 
    2.2 Peau et yeux 


    .1 Un contact direct des produits avec les yeux peut entraîner une irritation physique 
    ou mécanique mineure. Le contact avec la peau n’entraîne généralement aucun 
    dommage.
    2.3 Ingestion
    .1 Aucun effet défavorable ne fera suite à l’ingestion. 
    2.4 Procédures d’urgence et premiers soins 
    .1 Si le produit est INHALÉ, respirer de l’air frais. Si les symptômes persistent, 
    consultez un médecin. 
    .2 Dans le cas d’un CONTACT direct avec les YEUX, diriger un jet puissant d’eau 
    fraîche dans la région affectée en plus de soulever la paupière et de rouler les 
    yeux. 
    .3 Ne pas se frotter les yeux. Si l’irritation, le clignement ou le larmoiement 
    persistent, consultez un médecin. 
    .4 Aucun effet défavorable ne fera suite à l’INGESTION. 
    .5 Consultez un médecin si les symptômes évoluent.

     

    2.5 Avertissements 
    .1 Éviter de faire de la poussière.
    .2 L’inhalation de poussière concentrée (CAS# 1318-00-9) peut provoquer une 
    irritation physique mineure du système respiratoire causant de la toux ou de 
    l’éternuement.
    .3 La POUSSIÈRE peut entraîner une irritation physique ou mécanique mineure des 
    yeux.
    2.6 Démarches préventives
    .1 Éviter tout contact avec les yeux. (Le port de lunettes protectrices est 
    recommandé).
    .2 Éviter d’inhaler les particules de poussière en suspension dans l’air. (Vous 
    référez au document MSDS Section VIII pour de l’information concernant la 
    respiration et la ventilation.)
    .3 Munir les hottes avec des couverts anti-poussière.
    2.7 Protection contre l’inhalation
    .1 Un protecteur contre la poussière de type NIOSH - TC-21C-XXX est suggéré 
    afin d’éviter les risques d’exposition à la poussière.
    2.8 Ventilation
    .1 Tuyau d’échappement: Conseillé
    .2 Mécanique: Conseillé
    .3 Spécial: Aucun
    .4 Autre: Aucun
    2.9 Gants protecteurs
    .1 D’aucune nécessité.
    2.10 Protection des yeux
    .1 Lunettes protectrices conseillées lorsque la poussière est produite.

    Autre vêtement ou équipement de protection 
     

  • Vermiculite- Horticulture

     

    Lg4 decontamination vermiculite naturel 600x400 1

    Origine de la vermiculite

     

    La vermiculite désigne un groupe de minéraux qui a la propriété de gonfler et de s'exfolier considérablement lorsque chauffée rapidement.

    De couleur se situant entre le brun foncé et le brun doré, la vermiculite prend la forme d'un flocon lorsqu'elle est sèche. Il existe de nombreux usages industriels pour celle-ci, elle est surtout utilisée en horticulture pour ses qualités d'aération et de rétention de l'eau et des fertilisants.

    Vermiculite

    La vermiculite désigne un petit groupe de minéraux ayant la même structure 
    lamellaire que les micas; ils gonflent ou s’exfolient considérablement lorsqu’ils 
    sont chauffés rapidement. La vermiculite est surtout utilisée en horticulture 
    mais est aussi employée en construction et en isolation. 
    1.2 Caractéristiques de la vermiculite
    .1 Même si beaucoup de recherches furent effectuées quant au composé et à la 
    structure chimiques de la vermiculite, une formule exacte n’a toujours pas été 
    découverte. Mais, un tel cas est fort probable grâce aux différents groupes de 
    chimistes ayant étudié les différentes variétés existantes. La vermiculite n’est 
    toutefois pas considérée être un simple minerai spécifique mais un ensemble de 
    minéraux familiers.

    Apparence physique de la vermiculite
    .1 La vermiculite est de couleur gris foncé-brun à brun-doré, elle a une forme de 
    flocon lorsqu’elle est sèche. 
    1.4 Usages en horticulture
    .1 En horticulture, la vermiculite est utilisée mondialement dans les mélanges de 
    terre où elle fournit l’aération au sol et la rétention d’humidité optimale afin de 
    maximiser la poussée des plantes. Des études ont de plus démontré des résultats 
    très positifs lorsque la vermiculite est utilisée dans les systèmes hydroponiques.
    .2 Un pH neutre ainsi qu’un poids léger sont d’autres points bénéfiques qui 
    favorisent la culture en réservoir.
    .3 Les usages en horticulture comprennent également les pesticides, herbicides, 
    fertilisants et enracinement de plantes. La vermiculite sert autant au jardinier 
    amateur qu’aux tourbières commerciales ou en serres et dans les mélanges de 
    terre pour plantes d’intérieures.
    2. DONNÉES SUR LES CONSIGNES DE SÉCURITÉ POUR LA VERMICULITE
    2.1 Inhalation
    .1 Les poussières de vermiculite causées par les manipulations ou l’expansion 
    peuvent causer des symptômes embêtants semblables à ceux des poussières 
    nuisibles et ce incluant de la toux, du reniflement, de l’éternuement ainsi que de 
    mineures irritations respiratoires. 
    2.2 Peau et yeux 
    .1 Un contact direct des produits avec les yeux peut entraîner une irritation 
    physique ou mécanique mineure. Le contact avec la peau n’entraîne 
    généralement aucun dommage.
    2.3 Ingestion
    .1 Aucun effet défavorable ne fera suite à l’ingestion. 
    2.4 Procédures d’urgence et premiers soins 
    .1 Si le produit est INHALÉ, respirer de l’air frais. Si les symptômes persistent, 
    consultez un médecin

    Dans le cas d’un CONTACT direct avec les YEUX, diriger un jet puissant 
    d’eau fraîche dans la région affectée en plus de soulever la paupière et de rouler 
    des yeux. 
    .3 Ne pas se frotter les yeux. Si l’irritation, le clignement ou le larmoiement 
    persistent, consultez un médecin. 
    .4 Aucun effet défavorable ne fera suite à l’INGESTION. 
    .5 Consultez un médecin si les symptômes évoluent. 
    2.5 Avertissements 
    .1 Éviter de faire de la poussière.
    .2 L’inhalation de poussière concentrée (CAS# 1318-00-9) peut provoquer une 
    irritation physique mineure du système respiratoire causant de la toux ou de 
    l’éternuement.
    .3 La POUSSIÈRE peut entraîner une irritation physique ou mécanique mineure 
    des yeux.
    2.6 Démarches préventives
    .1 Éviter tout contact avec les yeux. (Le port de lunettes protectrices est 
    recommandé).
    .2 Éviter d’inhaler les particules de poussière en suspension dans l’air. 
    .3 Munir les hottes avec des couverts anti-poussière.
    2.7 Protection contre l’inhalation
    .1 Un protecteur contre la poussière de type NIOSH - TC-21C-XXX est suggéré 
    afin d’éviter les risques d’exposition à la poussière.
    2.8 Ventilation
    .1 Tuyau d’échappement: conseillé.
    .2 Mécanique: conseillé.
    .3 Spécial: aucun
    .4 Autre: aucun

    Gants protecteurs
    .1 D’aucune nécessité
    2.10 Protection des yeux
    .1 Lunettes protectrices conseillées lorsque la poussière est produite.
    2.11 Autre vêtement ou équipement de protection 
    .1 Aucun
    2.12 Déversement et traitement des ordures – E.U. seulement
    .1 Selon le US EPA (40 CFR§ 261.3), les résidus de ce produit ne sont pas 
    considérés comme dangereux. Vous devez toutefois disposer des déchets en 
    accord avec les lois fédérales ou celles de votre état ou localité.
     

     

  • Contrôle de l’hygrométrie

    Contrôle de l’hygrométrie

     

     (conditions d’humidité)

    Thermometre hygrometre

     

    L’humidité de l’air est un des facteurs importants très difficile à contrôler.

    Les niveaux d’humidité fluctuent en fonction de la température en serre, plus celle-ci est élevée et plus l’air peut être humide.  

    Transpiration : De plus, les plantes transpirent ce qui rajoutent de la vapeur dans la serre. En effet les plantes en poussant, absorbent de l’eau par la racine et la rejettent sous forme de vapeur d’eau par leurs pores.

    L’hygrométrie correspond à un pourcentage définissant la quantité de vapeur d’eau contenue dans l’air par rapport à la saturation, à une température donnée. Quand on parle d’humidité de l’air, on parle d’humidité relative.

    Taux d’hygrométrie élevé :

     

    L’air humide à plus de 80%  contribue à apporter :

    des maladies foliaires et racinaires (pourriture grise ou mildiou). En effet une fois le point de rosée atteint,  les gouttes de rosée se forment sur les feuilles, entrainant les risques de maladie. Ce qui pousse à utiliser plus de pesticides.

    le substrat est plus lent à secher

    Le stress chez les plantes

    La perte de qualité car l’utilisation de l’eau par la plante sera trop lente

    Une moindre absorption du substrat et des nutriments par la plante

    Ces problèmes apparaissent l’hiver, et au début du printemps, quand les échanges d’air sont limités, et quand les températures en serres sont basses.

    En effet, l’air humide intérieur de la serre rencontre  les parois froides de la serre, provoquant un phénomène de condensation. Des gouttes d’eau apparaissent et forment des flaques d’eau sur le plancher.

    Ces problèmes d’humidité ont lieu également lorsqu’il fait très chaud et humide l’été.

    Taux d’hygrométrie faible :

     

    Mais a contrario : plus l’air est sec et plus les plantes transpirent rapidement. Elles perdent alors trop d’eau et dépérissent. De plus, en cas de forte période d’ensoleillement , les températures dans la serres peuvent s’élever très rapidement et nuire à la qualité des plantes.  

    C’est pourquoi il faut maintenir un taux d’humidité minimum dans la serre.   

    L’air est dit « humide » quand l’hygrométrie dépasse 75% à 20°C.

    En dessous de 35% l’air est sec.

    En général, les plants cultivés en serre exigent une humidité entre 40 et 75% pendant leur phase de croissance.

    Humidité et photosynthèse

     

    Le taux d’humidité joue aussi un rôle dans le processus de la photosynthèse ( fixation du dioxyde de carbone et de l’eau dans les feuilles afin de produire des sucres utilisés pour l’énergie et la croissance)

    En hiver, mieux vaut maintenir l’humidité à un faible niveau (25 à 40 %).

    Une bonne humidité dans la serre évite aussi les accidents dus à une surchauffe intempestive lors des fortes périodes d’ensoleillement. Elle tempère de trop grandes variations de températures. Le moyen le plus simple d’élever et de maintenir l’humidité de votre serre est de répandre de l’eau sur le sol à l’aide d’un arrosoir ou d’un tuyau d’arrosage. Vous pouvez aussi maintenir de l’eau dans certaines tablettes.
    Si votre serre est petite, réservez un petit pulvérisateur à cette tache. Cela vous oblige cependant à passer une à deux fois par jour, voire plus quand il fait très grand soleil. Un humidificateur en terre cuite peut faire l’affaire.

    Aération des serres

     

    La pratique de l’aération joue un rôle essentiel dans la gestion du climat à l’intérieur des abri-serres. Elle a pour but d’atténuer les amplitudes thermiques et d’éliminer l’excès de chaleur et d’humidité accumulées à l’intérieure des serres. Une mauvaise aération peut engendrer des difficultés de nouaison, le développement des maladies et une qualité du fruit médiocre (mauvaise coloration ,faible tenue, fruit creux,…).

    En période hivernale, allant de Décembre à Février, les abris doivent être manipulés de la façon suivante:

    • fermer totalement les tunnels pendant la nuit et assurer une bonne étanchéité des abris-serre
    • ouvrir tôt le matin afin d’éliminer l’excès d’humidité
    • fermer un peu plus tôt l’après midi pour emmagasiner la chaleur et ce afin de garder une température proche de l’optimum pendant la nuit

    De Septembre à Novembre et de Mars à Mai on laisse ouverts, pendant la nuit, les côtés opposés aux vents dominants et on ouvre au maximum l’abri durant la journée afin d’éliminer l’excès de chaleur et d’humidité. Toutefois, on peut utiliser du filet insect-proof afin d’éviter l’envahissement des serres par les insectes ravageurs et vecteurs de maladies virales.

    Réduire le taux d’humidité sans gaspiller la chaleur produite

     

    Bien souvent l’hiver, les producteurs en serre aèrent, et ouvrent les ouvrants le matin, afin d’évacuer l’humidité et renouveler l’air. Mais en faisant cela, ils perdent la chaleur produite la nuit et perdent également le CO² produit dans la serre.

    Ainsi il est conseillé d’utiliser des déshumidificateurs de serres thermodynamiques qui transforment l’air humide en chaleur .